
Les adolescents, dans leur majorité, vont bien, même s’ils traversent une période de grands bouleversements (changements physiques, physiologiques, émancipation, relations sociales).
Mais l’Unicef France a lancé l’alerte en septembre : selon une étude menée par le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance, 28% des 12-18 ans ont déjà pensé au suicide, et 43% des adolescents de + de 15 ans sont en état de souffrance psychologique . Les tensions familiales, la peur de l’échec scolaire et le harcèlement sur les réseaux sociaux augmentent les risques d’être en souffrance, tout comme un contexte de privation matérielle ou d’insécurité du cadre de vie.
Par ailleurs, certaines conduites à risques se banalisent : plus de 41% des plus de 15 ans disent avoir déjà été en état d’ivresse, et près de 32% ont déjà consommé de la drogue ou fumé du cannabis.
Les adolescents qui vont mal multiplient les conduites à risque : alcools, drogues, fugues, tentatives de suicide… Et ce type de comportements s’exprime de plus en plus tôt, parfois dès 12 ans, un âge où les jeunes ont bien du mal à expliquer leurs gestes.
Comment soigner et accompagner ces adolescents en souffrance ?
Et que disent leurs symptômes du regard que nous portons sur les adolescents, de la place qui leur est accordée dans notre société ?
Aurélie Kieffer s’est rendue au centre Jean Abadie, le Pôle Aquitain de l’Adolescent du CHU de Bordeaux, où l’équipe du Docteur Xavier Pommereau accueille adolescents et jeunes adultes dépressifs, suicidaires, ou atteints de troubles de la conduite alimentaire. » France culture
Podcast : Un jeu vidéo pour soigner les ados : les nouveaux outils de médiation thérapeutique
Le Copes s’intéresse de près à ce sujet et en a élaboré plusieurs stages et journées de formation :