Seront présents : Alain Berthoz, Pierre Boulot, Drina Candilis, André Carel, Marie Couvert, Boris Cyrulnik, Christian Dageville, Jacques Dayan, Jean Decety, Pierre Delion, Michel Dugnat, Jacques Hochmann, Véronique Lemaître, Sophie Marinopoulos, Sylvain Missonnier, Régine Prat, Joëlle Rochette, Umberto Simeoni, Colwyn Trevarthen, Serge Tisseron, Julianna Vamos, Chantal Zaouche…
Argument
Le propre de l'espèce humaine est que nous, humains, pouvons prendre le point de vue d’un autre, tout en demeurant nous-même : cette capacité est une des composantes de l’empathie.
L’empathie nous permet de ressentir les émotions des autres, accéder à certaines de leurs intentions, faire des hypothèses sur leurs motivations, leur prêter des représentations. La psychologie du développement en découvre la genèse dès la naissance et en fait la source de l’intersubjectivité chez le bébé et du partage des « paysages psychiques» entre lui et les autres humains. La primatologie montre qu’elle existe chez les grands singes et qu’elle existe dans une de ses dimensions entre l’humain et les autres animaux.
La philosophie s’y consacre depuis le XVIIème siècle cependant que l’éthique médicale y puise certaines interrogations actuelles les plus vives. La psychanalyse s’y penche avec prudence cependant que les neurosciences en traquent les bases neurales à l’aide de la psychologie cognitive. Courtisée par le management, la publicité, la politique, elle
est à l’œuvre dans le soin et le prendre soin, au quotidien en périnatalité, en médecine, en santé mentale, en psychothérapie et dans l’action sociale. Elle est une des conditions de l’engagement de chaque soignant dans la relation de soin.
